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Les performances passées préjugent-elles des performances futures ?

Vous l’avez lu sur toutes les communications des gérants : « les performances passées ne préjugent pas des performances futures ». Cet avertissement imposé par l’AMF est louable. Il rappelle aux épargnants qu’il n’y a aucune garantie en bourse. Les exemples de fonds stars ou d’actions à la mode qui se sont écroulées sont légion. Se laisser éblouir par les performances passées est assurément une très mauvaise idée.

Attention toutefois à ne pas donner à cet avertissement plus de poids qu’il en a ! Il faut le relativiser pour les fonds, mais aussi et surtout pour les actions. Car les bons élèves ont tendance à le rester. Encore plus certainement, les mauvais élèves ont tendance à s’enfoncer. Acheter une action avec de mauvaises performances sur une longue période augmente considérablement les chances de tomber sur un mauvais cheval.

Comment alors faire le tri ? Comment ne pas sélectionner l’une de ces actions à la mode qui va s’écrouler demain ? Il faut tout d’abord vérifier si la croissance du cours d’une action s’accompagne réellement de la croissance de ses fondamentaux. Un cours qui s’envole beaucoup plus vite que le chiffre d’affaires et les bénéfices est signe d’une surévaluation, voire d’une bulle. Vérifier que le fameux ratio PER n’est pas trop élevé est une base. Si l’entreprise n’est pas profitable, il faut sans doute la ranger dans la catégorie des entreprises de croissance dont l’analyse est particulièrement complexe.

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